
Texte d'introduction
Mise à jour : 13/12/2022
Ecrit par Marie-Laure Blasquez, 3 janvier 2021
Les bonnes pratiques et clauses incontournables pour un accord de confidentialité solide
L’accord de confidentialité permet à une entreprise qui doit divulguer des données confidentielles (dans le cadre d’une cession, besoin de conseils, prestataires..) de le faire sans pour autant prendre 2 principaux risques :
Pour autant, l’accord de confidentialité n’est pas un outil miracle et son efficacité dépend de plusieurs facteurs dont notamment :
Il n’existe pas de modèle unique pour un accord de confidentialité, mais certaines clauses sont pour autant reconnues comme essentielles par la jurisprudence :
Un accord ne peut pas s’appliquer à l’ensemble des informations transmises, ce ne serait pas réaliste. Or, l’accord pour être reconnu par un juge en cas de litige doit pouvoir être respecté... et donc être réaliste !
Quelques clauses courantes :
Un accord ne peut être illimité. Evitez les durées très courtes de quelques mois, tout en restant raisonnable (la durée classique est entre 2 et 5 ans).
Là aussi, restons réalistes : si vous divulguez des informations à une société, il est fort probable que certains employés ou prestataires aient connaissance de cette information. Précisez bien qui peut recevoir ces informations pour les intégrer à l’accord : salariés, prestataires et représentants (avocats, experts comptable etc.) a minima.
Précisez les obligations sanctionnables au sein du contrat. De quoi vous protégez vous concrètement ? Garder des données confidentielles peut être débattu par exemple en cas d’une faille de sécurité.
Par exemple :
La crise de la COVID-19 a renforcé les négociations à distance.
Attention néanmoins : il vous faudra prouver que le signataire est bien la personne indiquée et surtout que vous puissiez être capable de désigner cette personne. Vérifiez bien à qui vous parlez et que cette personne a les droits de représentation s’il s’agit d’une société. Les signatures électroniques permettent de tracer la signature en la liant avec une adresse email et/ou un numéro de téléphone, mais ne vérifient pas l’identité ni le poste de la personne !
Demander le KBIS de la société est la méthode la plus sûre. Il peut être téléchargés sur des sites comme pappers, infogreffe ou societe.com. Ces sites vous permettent aussi de voir qui sont les représentants légaux directement en ligne.
Vérifiez d’avoir : le numéro de téléphone, adresse email professionnelle et une copie de la carte d’identité de la personne avec laquelle vous discutez.
Crédits photos :
Kristina Flour
Partagez cet article :
La Newsletter consacrée à la vente d'entreprises digitales 📨
Recevez chaque mois études, conseils & veilles stratégiques
© Storybee DEV, 2025 | Concocté avec 💖
© Storybee DEV, 2025 |Mentions Légales | CGU | Confidentialité | Cookies